André Veillette



Chaire de recherche du Canada sur la signalisation dans le système immunitaire

Niveau 1 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2016-12-01
Université de Montréal
Instituts de recherche en santé du Canada

514-987-5561
veillea@ircm.qc.ca

Objet de la recherche


Examen clinique de souris transgéniques dans le but de déterminer les modèles de signalisation intracellulaire.

Importance de la recherche


Permettra d'avoir une meilleure compréhension des déficiences immunitaires, des maladies auto-immunes, des leucémies et des lymphomes.

Interpréter les signaux


Une réponse immunitaire adéquate est essentielle pour protéger l'hôte d'une variété d'organismes nuisibles tels que les bactéries, les virus, les parasites et les cellules tumorales. Au cours des quinze dernières années, d'importantes avancées ont été réalisées dans le domaine des composantes moléculaire et biochimique de la réponse immunitaire. La plus notable de ces percées a été d'élucider les mécanismes de l'activation des lymphocytes T et B, constituants principaux de l'immunité spécifique. Bien que les lymphocytes T réagissent aux peptides antigéniques et que les lymphocytes B réagissent aux antigènes solubles, les mécanismes intracellulaires de l'activation de ces deux types de lymphocytes sont semblables et les récepteurs d'antigènes des deux types de lymphocytes sont désignés « immunorécepteurs ».

Par ses recherches antérieures, Dr. André Veillette a contribué de façon importante au domaine des voies de signalisation des cellules immunitaires en identifiant les composants essentiels de la réponse immunitaire normale. Plusieurs types de maladies humaines, telles que les déficiences immunitaires, les leucémies, les lymphomes et les tumeurs solides humaines sont attribuables à des déficits dans ces voies de signalisation.

En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la signalisation du système immunitaire, le Dr Veillette disséquera les mécanismes intracellulaires de signalisation qui régissent l'activation des cellules immunitaires, à l'aide de méthodes biochimiques et de biologie cellulaire ultramodernes. Ses travaux porteront sur les voies fondamentales de l'homéostasie du système immunitaire à l'aide d'expériences in vivo chez des souris. Ces travaux viendront compléter ses recherches précédentes sur des cultures de lignées cellulaires et permettront de vérifier la pertinence physiologique des mécanismes à l'étude.

La compréhension des mécanismes de signalisation qui génèrent et régulent la réponse immunitaire permettra de mieux saisir et, espérons-le, de mieux traiter les maladies humaines telles que les déficiences immunitaires, les maladies auto-immunes et le cancer